LES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES FÊTENT LA LAÏCITÉ

 
La mémoire de Samuel Paty a aussi fait l'objet de réflexions à La Palme, et c'est finalement le choix de planter un arbre dans la cour de l'école qui a été retenu. Pas n'importe quel arbre, un olivier qui est porteur d'une grande symbolique.

Cet arbre du sud, qui résiste à la sécheresse, dont le tronc prend diverses formes et le feuillage scintille au vent, est le symbole de la force et de la sagesse depuis l'Antiquité, et de paix.

Colombes

Une initiative soutenue par la mairie qui a planté un arbre à l'angle de l'école.

Plusieurs élus, les animatrices du périscolaire et des parents d'élèves se sont mobilisés pour donner plus de visibilité à cette initiative. Ce vendredi 18 décembre, en fin de journée, ils l'ont décoré avec les réalisations des enfants dont des colombes de papier.

Les élues, Laura Avellaneda, Isabelle Castro, Marie-Emmanuelle Finizio, mais aussi Stéphane Py, l'ancien président de l'association des parents d'élèves et tout nouveau président d'Art et vin, avec à la baguette la dynamique Stéphanie Butin et ses fidèles animatrices Anissa Thomas et Sandrine Pufler-Ferrer, les deux services civiques, ont participé à cette petite manifestation avec des enfants.

La défense de la laïcité, le symbole de la sagesse et le désir de paix étaient au centre des préoccupations.

CORRESPONDANT

 
La journée nationale de la laïcité a été célébrée début décembre. L'occasion pour les deux collèges de la ville d'organiser plusieurs actions thématiques réparties sur le mois.

Les thématiques civiques sont au cour des préoccupations des professeurs du collège Anglade, mais aussi des élèves. C'est ce que relève le professeur d'histoire-géographie, Christophe Jeanpierre qui sensibilise tout au long de l'année ses élèves sur les valeurs de la République : " Les compétences scolaires sont importantes, mais il y a aussi la conscience civique et citoyenne. En cours, nous abordons les notions de liberté, de respect. Dans le programme, la laïcité est abordée principalement en 6e et en 3e ". L'équipe des sept professeurs d'histoire et géographie, sous l'initiative d'Émilie Defolie, a travaillé de concert dans le cadre de la journée nationale de la laïcité élargie jusqu'aux vacances de Noël.

Le dernier jour de classe, plusieurs élèves de 6e nous ont présenté le projet : la création de quatre arbres de la laïcité avec le concours de Bruno Lécubain, professeur de technologie. L'objectif était de faire réfléchir les élèves, de dégager des mots, des expressions matérialisés sous la forme de boules de Noël, qui ont décoré le hall de l'établissement et le sapin transformé en arbre de la laïcité. Il s'agissait pour les professeurs, de développer le vivre ensemble autour de moments forts par des actions simples et pour les élèves, de décorer leur collège, tout en transmettant un message. Une action amorcée notamment suite à l'hommage à Samuel Paty et qui a pour but d'être pérennisée, ce que semble confirmer le principal adjoint, Mamady Sidibe : " La laïcité devrait faire partie du prochain projet d'établissement en cours d'écriture ".

Au collège Rosa-Parks, la journée nationale a aussi été célébrée sur une plus longue période. Chaque élève s'est d'abord vu distribuer par les professeurs une affichette de couleur. Sous la forme d'un mot ou d'une phrase, tous ont écrit leurs réflexions sur la devise française. Les cartons bleus étaient associés à la liberté, les blancs à l'égalité et les rouges à la fraternité. Durant trois matins, une boîte de la laïcité a été installée à l'accueil pour le dépôt des affichettes. Le jour J de la célébration de la laïcité en France (9 décembre), les élèves ont construit le nuage de laïcité marquée par un fort moment d'échanges et d'expression.

Le lendemain, une autre action attendait les élèves germanistes dans le cadre d'une opération menée par le rectorat. Les élèves de 3e de Mme Pogue ont assisté à une visio-conférence en direct depuis le rectorat avec Esther Senot, rescapée des camps d'extermination. Deux heures de témoignage, où elle leur a raconté son terrible parcours de survivante lors du génocide de la Shoah et comment elle a miraculeusement échappé à la mort après des passages plus ou moins longs dans quatre camps d'extermination. Un témoignage qui apparaissait nécessaire au rectorat dans le cadre de la semaine de la laïcité pour rappeler aux élèves la nécessité du respect des valeurs de la République, de la tolérance et de la démocratie. Une action suivie par plus de 200 classes de l'académie de Montpellier, à qui Esther Senot a lancé un appel en faveur de la paix et de la tolérance. Elle leur a demandé de reconnaître à chacun le droit à la différence et de lutter contre toute forme de racisme. Un appel qui, lancé à la veille de Noël, rejoint les valeurs portées par cette fête partagée dans le monde entier.

Depuis son ouverture à la rentrée 2016, le collège Rosa-Parks n'avait toujours pas de nom accroché à sa façade. C'est chose faite depuis le 15 décembre, où le patronyme de l'établissement a été apposé sur le mur extérieur avec le logo du Département. Le collège va solliciter par la suite la mise en place d'un éclairage. D'autre part, l'entrée du hall a enfin revêtu son habit républicain, composé des drapeaux tricolore et européen, de la charte de la laïcité, de la Déclaration des droits de l'homme et de l'enfant et de l'hymne national.

Guéant Gaëlle

 
À l'occasion de la Journée nationale de la Laïcité, le 9 décembre, l'école de Barbaira a mené diverses actions pour faire vivre la charte de la laïcité .

Faire ensemble, au travers d'activités sportives coopératives et vivre ensemble, avec flash mob et chants.

Produire, créer un arbre de la laïcité, témoignage de l'implication des enfants. Toutes les classes ont réalisé une guirlande avec des mots relatifs au vivre ensemble. Ils ont ensuite accroché celle-ci sur l'olivier devant l'école.

Le mardi 15 décembre, tous les enfants étaient réunis devant l'école, autour de l'olivier, avec le flash mob sur la musique Liberté Égalité Fraternité (Les enfantastiques) pour recevoir leur prix : un chèque de 150 € et un olivier à planter. La remise du prix s'est déroulée en présence du président de la Faol, du directeur de l'Usep, de l'inspectrice d'académie et des élus de Barbaira.

CORRESPONDANT

 
Le prix créé par la Ligue de l'Enseignement de l'Aude pour promouvoir l'éducation à la laïcité a failli être entravé par le Covid. Mais l'assassinat de Samuel Paty a tout changé.

"C'est comme un deuil. Nous avons été sidérés, puis il a fallu prendre la mesure de ce qui s'était passé. Et puis nous nous sommes dit qu'il fallait se botter les fesses" . La réflexion est signée Marie-Hélène Boisgontier, vice-présidente de la Fédération de l'Aude de la Ligue de l'Enseignement. Ils disent parfaitement ce qui a amené l'organisme promoteur de la laïcité à maintenir en 2020 le prix lancé l'année dernière. "Nous étions déterminés à renouveler cette opération, qui avait permis de récompenser deux associations d'éducation populaire et trois associations d'écoles , commente l'autre vice-président, Robert Delon. Mais avec les deux confinements, nous étions conscients que les projets ne seraient pas nombreux" .

Le meurtre de l'enseignant Samuel Paty, le 16 octobre dernier à Conflans-Sainte-Honorine, a tout changé. Et c'est donc en "dernière minute" que le prix a été maintenu, adossé à l'initiative de l'Union sportive de l'enseignement du premier degré (Usep) qui a encouragé les écoles, de la maternelle au CM2, à élaborer des actions autour du thème de la laïcité, comme l'explique Fabrice Bonal, délégué Usep de l'Aude.

Quatre projets ont postulé : l'école primaire de Barbaira (Emilie Garino), et les associations Usep de Lauraguel (Prescillia Merlin), Pouzols-Minervois (Laure Kaiser)  et Villemoustaussou (Sabine Carayol). Tous tournent autour de "l'arbre de la laïcité", rappelant l'arborescence que formeront tous ces projets, comme autant de feuilles rassemblées par région, et qui seront la contribution des enfants, en cette année si particulière, à la promotion de la laïcité. "Sachant, conclut le secrétaire général de la ligue de l'enseignement Thierry Mascaraque, que la laïcité est un travail qui se fait tout au long de l'année, tous les jours" . Et que toutes les idées reçues sur la question sont loin d'être levées.

Laurent Rouquette

 
Une cérémonie sobre mais forte en symboles s'est déroulée dans la cour de l'école Jacques-Bernies à Lauraguel ce jeudi 17 décembre à 11 heures. Les représentants de la Fédération de l'Aude de la ligue de l'enseignement (FAOL) ont en effet remis, en présence du maire et de la 1re adjointe en charge des affaires scolaires, aux enseignants et aux élèves de l'école publique le prix 2020 de la Laïcité.

Ce prix commémore la loi du 9 décembre 1905 portant sur la laïcité dans la République. Il récompense les associations et établissements scolaires du 1er degré qui "auront contribué au devoir permanent de vigilance qui a besoin de pédagogues pour enseigner les vertus de la laïcité et de citoyens pour en défendre les acquis" .

Il prend une signification particulière cette année, deux mois après le lâche et horrible assassinat du professeur Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine. C'est un travail portant important effectué sur ce thème qui a retenu l'attention du jury. Trois autres écoles du département ont été également récompensées.

L'école a ainsi reçu, remis par le vice-président de la FAOL, un chèque de 150 € pour la coopérative scolaire, un diplôme, un visuel à afficher, un livre et un olivier qui sera planté dans la cour de récréation. Toutes nos félicitations à nos enseignants et aux élèves des classes primaires pour cette magnifique réponse à l'intolérance.

Une cérémonie sobre mais forte en symboles s'est déroulée dans la cour de l'école Jacques-Bernies à Lauraguel ce jeudi 17 décembre à 11 heures. Les représentants de la Fédération de l'Aude de la ligue de l'enseignement (FAOL) ont en effet remis, en présence du maire et de la 1re adjointe en charge des affaires scolaires, aux enseignants et aux élèves de l'école publique le prix 2020 de la Laïcité.

Ce prix commémore la loi du 9 décembre 1905 portant sur la laïcité dans la République. Il récompense les associations et établissements scolaires du 1er degré qui "auront contribué au devoir permanent de vigilance qui a besoin de pédagogues pour enseigner les vertus de la laïcité et de citoyens pour en défendre les acquis" .

Il prend une signification particulière cette année, deux mois après le lâche et horrible assassinat du professeur Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine. C'est un travail portant important effectué sur ce thème qui a retenu l'attention du jury. Trois autres écoles du département ont été également récompensées.

L'école a ainsi reçu, remis par le vice-président de la FAOL, un chèque de 150 € pour la coopérative scolaire, un diplôme, un visuel à afficher, un livre et un olivier qui sera planté dans la cour de récréation. Toutes nos félicitations à nos enseignants et aux élèves des classes primaires pour cette magnifique réponse à l'intolérance.

CORRESPONDANT

 
Dans le cadre de la semaine de la laïcité, jeudi 10 décembre, l'école Lucie-Aubrac a planté un olivier porteur de messages de paix, d'espérance et de longévité. Les élèves avaient pris soin de décorer les mûriers platanes avec des dessins et des slogans colorés.

Le conseil municipal et les représentants des parents d'élèves étaient invités à cette initiative, de même que l'inspecteur de l'Éducation nationale M. Roques et les conseillers pédagogiques Mme Garlay et M. Gibelin. Cette cérémonie a débuté par un chant dirigé par Mme Viven et interprété magnifiquement par les enfants : "des larmes sur la joue de Marianne".

La directrice Nathalie Barbaste après avoir remercié la mairie et les personnes qui ont contribué à cette journée a souligné : " Planter cet olivier c'est ensoleiller cette cour et se rappeler les valeurs de la laïcité et de la République. Autour les 4 arbres décorés symbolisent les valeurs de la République : laïcité, liberté, égalité et fraternité ".

Le maire Jean-Marie Monié accompagné par son adjointe Jacquie Gleyzes a précisé : " Nous sommes réunis pour planter cet arbre de la laïcité au sein de notre école publique Lucie-Aubrac. Cet olivier, symbole de paix et de réconciliation porte en lui les racines des paroles. Il deviendra le témoin privilégié de vos échanges, de vos divergences d'opinions et de vos réconciliations. Faites de cet olivier, votre olivier, prenez en soin car il est le symbole du vivre ensemble. Cette plantation s'inscrit dans une démarche d'éducation citoyenne mise en place par le ministre de l'Éducation nationale. Grâce à la laïcité issue de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, des lois instaurant l'école laïque à la fin du XIXe siècle et de la loi du 9 décembre 1905, l'équilibre aujourd'hui atteint en France est précieux. La laïcité est d'abord une liberté, elle garantit le respect du principe d'égalité et contribue à l'idéal républicain de fraternité ".

La directrice a ensuite appelé un élève de chaque classe pour planter cet arbre.

L'inspecteur M. Roques a conclu par un message d'actualité empreint d'espoir et de sagesse : " Il pleut aujourd'hui mais c'est quand même une journée de fête. La fête d'une vieille dame la loi de 1905. On peut encore mourir de nos jours pour défendre la laïcité. L'arbre à palabres, déjà Saint-Louis rendait la justice sous un arbre, Salomon aussi. Aujourd'hui, on peut régler nos désaccords sous cet arbre, il suffit d'en parler. Cette loi garantit la liberté de conscience, ceux qui croient en Dieu ont le droit d'être respectés ceux qui ne croient pas aussi. On doit respecter toutes les religions mais n'en favoriser aucune. La laïcité ce n'est pas une opinion c'est le droit d'en avoir une et de se respecter ".

Les enfants ont ensuite lu leur texte sur la laïcité puis le chant " liberté, égalité, fraternité " est venu clôturer cette cérémonie.

CORRESPONDANT

 
Même si la commune ne dispose pas d'arbre de la Laïcité pour fêter le 9 décembre 1905, les élèves et les enseignants ont, tout de même, mis en avant ce thème en effectuant des activités.

Un arbre de la laïcité éphémère.

Les élèves ont travaillé en classe, en fonction de l'âge de chacun, et ce, depuis le retour des vacances d'automne. Ils ont réalisé ces activités à partir de lecture, de poésie, de musique. Les élèves ont pu discuter, débattre, illustrer les idées de laïcité, de liberté, d'égalité. Le fruit de tout ce travail se retrouve, en raison de la Covid-l9, affiché sur le grillage des cours des écoles avec des poèmes, des mots, des photos, des dessins réalisés et plastifiés par les élèves.

On peut même y trouver un arbre de la Laïcité éphémère avec les prénoms de chacun d'eux. Après avoir rendu hommage à un enseignant assassiné, les plus grands ont revisité le poème de Paul Éluard Liberté, le tableau de Delacroix, La liberté guidant le peuple, pour illustrer ces valeurs qui devraient être automatiques et incontournables dans la république Française.

Les élèves des écoles (maternelle et élémentaire) et leurs enseignants invitent à venir admirer leur exposition accessible à tout moment de la journée.

Ce travail d'éducation civique, mis en avant lors de cette semaine du mois de décembre fait partie des programmes sco laires et se trouve souvent illustré par des situations de la vie scolaire.

Dans l'école primaire, il est renforcé par la présence du drapeau, de la devise et de la déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, inaugurés en même temps que la minute de silence pour Samuel Paty. Les élèves d'aujourd'hui seront les citoyens de demain.

CORRESPONDANT

 
Une colonne de la Laïcité a été installée sur la place de la République à l'occasion de la journée de la Laïcité célébrée par les écoliers de la Ville.

La laïcité implique le rejet de toutes les violences et de toutes les discriminations, garantit l'égalité entre les filles et les garçons et repose sur une culture du respect et de la compréhension de l'autre. Comme le mentionne l'article 9 de la Charte de la laïcité.

La colonne de la laïcité représente un crayon bleu, blanc, rouge surmonté d'une colombe.

À Leucate, l'école élémentaire, l'association des parents d'élèves et la municipalité ont souhaité partager avec l'ensemble des Leucatois leur attachement à la laïcité car, les élèves doivent en effet, plus que jamais, être sensibilisés à ce qui fonde notre République.

L'école de Leucate a ainsi profité de la journée de la Laïcité, qui s'est tenue le 9 décembre, pour installer une colonne de la laïcité sur la place de la République à Leucate village, représentée par un crayon, symbole aussi de la liberté d'expression.

Vendredi, les élèves de l'école élémentaire André-Hélèna ont inauguré les premiers mots sur cette magnifique colonne, réalisée par les services techniques et représentant un crayon bleu, blanc, rouge surmonté d'une colombe. Un joli moment, qui s'est déroulé en présence de l'adjoint à l'éducation, Édouard Picarel, et des professeurs, assistés par la police municipale qui a accompagné le trajet entre l'école et la place.

Cette semaine, ce sera au tour des élèves du groupe scolaire Marie Catala à Port-Leucate de venir faire de même.

Cette colonne va demeurer sur la place de la République au village, jusqu'au 20 décembre . N'hésitez pas à vous arrêter pour laisser votre petit mot, des marqueurs noirs sont à disposition chez le primeur " Au jardin d'Alice ".

CORRESPONDANT

 
Très belle cérémonie émouvante parfaitement orchestrée par tous les responsables des Mailheuls.

Pas moins de 800 personnes, dans la cour du collège, ont célébré la République et les valeurs de Liberté, d'Égalité, de Fraternité et de Laïcité. Une cérémonie à laquelle ont participé élus du collège, élus de la République et représentants de la direction académique pour fêter le 115e anniversaire de la loi "laïcité". Cette célébration s'inscrit dans une semaine dédiée aux valeurs de la République pour laquelle chaque membre de la communauté éducative s'est mobilisé, et lors de laquelle des intervenants de grande qualité ont pris part. Le sénateur honoraire Roland Courteau, une juriste, un ancien CPE, des membres de la réserve de l'Éducation nationale, sont venus à la rencontre des collégiens. La cérémonie a été menée par les élèves élus (délégués de classe, éco-délégués, CVC et CA) qui, accompagnés du référent culture du collège, ont relaté l'origine du projet : " Celui-ci est né suite au terrible attentat à l'encontre de Samuel Paty. Au-delà du professeur d'histoire-géographie, c'est la République qui a été attaquée notamment dans un de ses principes les plus forts : la laïcité. C'est pourquoi, nous, élèves du CVC, éco-délégués, délégués de classes, au conseil d'administration, avons souhaité planter cet olivier en l'honneur de la laïcité car c'est un principe qui s'incarne dans les trois valeurs de notre devise républicaine. Sous la Révolution française, des arbres furent élevés comme symboles de liberté. Ils étaient plantés avec leurs racines afin qu'ils puissent grandir, comme les idées révolutionnaires. En prenant exemple sur les arbres de la Liberté, nous voulons planter aujourd'hui l'arbre de la Laïcité au milieu de la cour. Nous affirmons ainsi que la laïcité est au cour de notre collège, tout comme elle est au cour de notre République. Nous avons choisi un olivier car comme la laïcité, il est un symbole de paix, d'espérance et de longévité " .

Cette semaine est la première action menée au collège défendant les valeurs de la République. Elle s'inscrit dans la durée et dans le cadre de la politique d'établissement que Carole Hasslauer, principale, mène depuis sa prise de fonction en septembre dernier. Elle prend aussi appui sur les actes graves qui ont émaillé l'actualité récente. La principale a vivement remercié les enseignants, les personnels d'éducation du collège et les intervenants. Elle a également exprimé toute sa reconnaissance à celles et ceux qui l'ont accompagnée dans ce projet : MM. Goutay et Droulers, de la direction de l'Éducation du département de l'Aude ; Mme Lopez, MM. Tessier, Ardichen, Velis, des équipes mobiles des espaces verts du Département. Elle a enfin adressé un remerciement particulier à Alain, Jean-Da, Jérémy et Philippe, les bâtisseurs de l'ombre, qui ont construit l'enceinte de ce magnifique olivier le week-end dernier.

CORRESPONDANT

 
À l'occasion de la Journée de la laïcité, la municipalité a souhaité commémorer les 115 ans de la promulgation de la loi de séparation des Églises et de l'État du 9 décembre 1905. Le maire Christian Magro et la première adjointe Laurence Resplandy ont rappelé l'attachement de la commune aux valeurs de la laïcité. Symboliquement ceints de l'écharpe tricolore, les élus se sont rendus au pied de l'arbre de la laïcité dans le jardin public Jean-Jaurès.

Il était orné de cartes réalisées sur ce thème par les enfants dans le cadre des activités périscolaires à l'Alae.

Depuis 115 ans, la laïcité est un des principes fondamentaux de la République française. Ce principe garantit à chaque citoyen la liberté absolue de conscience, la liberté de croire ou de ne pas croire dans le respect et la distinction des espaces public et privé.

Il assure l'égalité de traitement entre tous les citoyens, quelles que soient leurs convictions personnelles et ouvre pour chaque citoyen la voie de l'émancipation familiale, religieuse et sociale.

" Il ne sera jamais assez utile de rappeler à quel point cette liberté est indispensable à la construction et au développement d'une société d'hommes et de femmes libres et libérés des assignations identitaires dans lesquelles les obscurantismes politiques et religieux s'attachent à les enfermer " concluait le maire.

CORRESPONDANT

 
Citoyenneté : des productions riches et variées sur le thème de la Laïcité réalisées par les écoliers.

Afin de commémorer la loi de 1905, chaque 9 décembre se déroule la Journée de la laïcité sur tout le territoire français.

À cette occasion, les élèves des écoles de la localité ont réalisé des productions sur ce thème très controversé dans la vie de tous les jours. Pour la maternelle Los pitchonets, les enfants ont travaillé en prenant comme base la colombe de la paix de Pablo Picasso.

Pour l'école élémentaire Léon-Blum, les axes de production étaient orientés sur les articles de la charte de la laïcité. Éliane Pujol, Claire Alabert et Sylvie Vallès de l'équipe municipale ont été reçues par la directrice Colette Monfraix pour découvrir les créations an avant-première.

En raison des mesures sanitaires en vigueur, l'exposition ne pourra pas être ouverte au public mais sera néanmoins visible sur le portail Villemoustaussou.fr pour que cette entreprise vertueuse puisse trouver un écho favorable auprès du plus grand nombre.

CORRESPONDANT